les textes qui suivent sont des témoignages d'étudiants en sciences humaines qui commentent leur expérience.
Voici quatre courts témoignages d'étudiants ou d'anciens étudiants au Cégep de Sherbrooke en Sciences humaines. Chaque étudiant a écrit un court texte sur la façon dont il a vécu son arrivée en Sciences humaines au Cégep, selon son profil spécifique au programme des sciences humaines.
Adrianna a commenté son expérience dans le profil société et études québécoises, suivies par le témoignage de Karine pour le profil psychologie, ensuite Alexie a commenté son expérience dans le profil études internationales, puis Jonathan a écrit un témoignage pour le profil administration
Témoignage profil société et études québécoises par Adrianna
J’ai détesté l’école secondaire : les cours, les élèves et les enseignants. Je percevais donc le Cégep de Sherbrooke comme un idéal. J’imaginais les enseignants plus passionnés, les cours plus intéressants et les élèves plus matures. J’avais aussi hâte d’acquérir une certaine indépendance et davantage d’autonomie.
Je n’avais donc aucune crainte avant de commencer mes études au Cégep, que des expectations. En fait, il y avait une chose qui m’inquiétait : trouver mes locaux de cours. Trouver les bons pavillons et les corridors s’est tout de même révélé difficile, mais mon sens de l’orientation est épouvantablement mauvais! Par contre, les étudiants et les enseignants ont pu m’aider à me retrouver.
Ma première impression du programme a été très bonne. Ce qui m’a le plus marqué a été les enseignants. Ils possèdent énormément de connaissances et ils désirent les partager. Quand ils donnent leur cours, cela transparaît et motive les étudiants. Les travaux et les devoirs qu’ils distribuent atteignent souvent leur objectif et permettent réellement d’enrichir le savoir des étudiants. Lorsque les étudiants rencontrent des obstacles, ils ont souvent plusieurs ressources à leur disposition tel le CASH (centre d’aide en Sciences humaines).
Un autre aspect positif du programme est les disciplines variées : l’anthropologie, l’histoire, la sociologie, la psychologie, l’économie, la politique et la géographie. Elles finissent toutes par se rejoindre et tout le monde s’accomplit dans au moins une matière.
Bref, même si je me suis inscrite en Sciences humaines profil éducation et société québécoise au lieu d’Arts et lettres, je ne le regrette pas.
Adrianna Gingras-Girard (2012-2014)
Je n’avais donc aucune crainte avant de commencer mes études au Cégep, que des expectations. En fait, il y avait une chose qui m’inquiétait : trouver mes locaux de cours. Trouver les bons pavillons et les corridors s’est tout de même révélé difficile, mais mon sens de l’orientation est épouvantablement mauvais! Par contre, les étudiants et les enseignants ont pu m’aider à me retrouver.
Ma première impression du programme a été très bonne. Ce qui m’a le plus marqué a été les enseignants. Ils possèdent énormément de connaissances et ils désirent les partager. Quand ils donnent leur cours, cela transparaît et motive les étudiants. Les travaux et les devoirs qu’ils distribuent atteignent souvent leur objectif et permettent réellement d’enrichir le savoir des étudiants. Lorsque les étudiants rencontrent des obstacles, ils ont souvent plusieurs ressources à leur disposition tel le CASH (centre d’aide en Sciences humaines).
Un autre aspect positif du programme est les disciplines variées : l’anthropologie, l’histoire, la sociologie, la psychologie, l’économie, la politique et la géographie. Elles finissent toutes par se rejoindre et tout le monde s’accomplit dans au moins une matière.
Bref, même si je me suis inscrite en Sciences humaines profil éducation et société québécoise au lieu d’Arts et lettres, je ne le regrette pas.
Adrianna Gingras-Girard (2012-2014)
Témoignage profil psychologie Par Karine
J’ai
vécu mon entrée au Cégep comme une expérience très positive. J’avais très hâte
d’arriver au Cégep et je me sentais tout excitée par cette nouveauté. Depuis
que ma sœur était entrée elle aussi au Cégep, deux ans avant moi, j’avais très
hâte d’y aller, car je voyais comment elle le vivait et elle avait l’air bien
au Cégep.
Pour ce qui est de mon adaptation à ce nouveau milieu, je me suis adaptée très rapidement à l’environnement qui règne au Cégep. Les personnes sont très individualistes et gênées au début, mais l’ambiance change très rapidement en une complicité de groupe, car en psychologie tout le monde partage le même intérêt pour les comportements humains. C’est donc un programme très facile à intégrer.
Je n’avais aucune crainte avant d’entrer au Cégep. J’avais simplement hâte d’y aller. Cependant, j’avoue que j’étais très nerveuse la semaine avant de commencer les cours. Pas parce que j’avais peur de ne pas me faire accepter ou d’avoir des professeurs incompétents ou encore parce que je n’avais pas confiance en moi. Simplement parce que j’étais nerveuse un peu d’entrer dans « la cour des grands », ce qui est une réaction parfaitement normale face à un phénomène inconnu.
Il y a certaines différences que j’ai remarquées entre les cours du secondaire et du Cégep. En fait, les cours que j’avais au secondaire étaient plus courts, ils duraient environ 1 h 15 et il n’y avait pas de pause durant les cours. Au Cégep, il y a des pauses chaque heure de cours et il y a environ de deux à quatre heures de cours dépendamment du contenu du cours. Aussi, au secondaire les cours étaient beaucoup plus généraux. Il y avait des sciences, des arts, de la danse, de l’éducation physique, des mathématiques, du français, de la géographie, de l’anglais, etc. Au Cégep, les cours sont beaucoup plus diversifiés et intéressants. La dernière chose qui me saute aux yeux comme différence, c’est que les cours du Cégep semblent tellement moins longs et sont tellement moins difficiles qu’au secondaire!
Dans le programme de psychologie, aussi appelé le profil individu des sciences humaines, il y a des cours généraux tels que la philosophie, le français, l’anglais, les méthodes quantitatives, l’activité physique, la géographie, l’économie, l’histoire, etc., mais il y a aussi des cours spécialisés tels que les cours de psychologie, d’anthropologie, de sociologie, biologie, etc. Les cours, autant les généraux que les cours spécialisés sont vraiment intéressants! Il y en a qui m’ont ouvert les yeux sur des réalités que je ne voyais pas avant. Par exemple, avant d’avoir mon cours d’économie, je ne voulais rien savoir des nouvelles économiques, car je n’y comprenais rien. Maintenant, lorsque j’entends des nouvelles de nature économique et que j’y prête attention, je peux comprendre leur jargon sans difficulté.
Karine Lefrançois (2012-....)
Pour ce qui est de mon adaptation à ce nouveau milieu, je me suis adaptée très rapidement à l’environnement qui règne au Cégep. Les personnes sont très individualistes et gênées au début, mais l’ambiance change très rapidement en une complicité de groupe, car en psychologie tout le monde partage le même intérêt pour les comportements humains. C’est donc un programme très facile à intégrer.
Je n’avais aucune crainte avant d’entrer au Cégep. J’avais simplement hâte d’y aller. Cependant, j’avoue que j’étais très nerveuse la semaine avant de commencer les cours. Pas parce que j’avais peur de ne pas me faire accepter ou d’avoir des professeurs incompétents ou encore parce que je n’avais pas confiance en moi. Simplement parce que j’étais nerveuse un peu d’entrer dans « la cour des grands », ce qui est une réaction parfaitement normale face à un phénomène inconnu.
Il y a certaines différences que j’ai remarquées entre les cours du secondaire et du Cégep. En fait, les cours que j’avais au secondaire étaient plus courts, ils duraient environ 1 h 15 et il n’y avait pas de pause durant les cours. Au Cégep, il y a des pauses chaque heure de cours et il y a environ de deux à quatre heures de cours dépendamment du contenu du cours. Aussi, au secondaire les cours étaient beaucoup plus généraux. Il y avait des sciences, des arts, de la danse, de l’éducation physique, des mathématiques, du français, de la géographie, de l’anglais, etc. Au Cégep, les cours sont beaucoup plus diversifiés et intéressants. La dernière chose qui me saute aux yeux comme différence, c’est que les cours du Cégep semblent tellement moins longs et sont tellement moins difficiles qu’au secondaire!
Dans le programme de psychologie, aussi appelé le profil individu des sciences humaines, il y a des cours généraux tels que la philosophie, le français, l’anglais, les méthodes quantitatives, l’activité physique, la géographie, l’économie, l’histoire, etc., mais il y a aussi des cours spécialisés tels que les cours de psychologie, d’anthropologie, de sociologie, biologie, etc. Les cours, autant les généraux que les cours spécialisés sont vraiment intéressants! Il y en a qui m’ont ouvert les yeux sur des réalités que je ne voyais pas avant. Par exemple, avant d’avoir mon cours d’économie, je ne voulais rien savoir des nouvelles économiques, car je n’y comprenais rien. Maintenant, lorsque j’entends des nouvelles de nature économique et que j’y prête attention, je peux comprendre leur jargon sans difficulté.
Karine Lefrançois (2012-....)
Témoignage profil études internationnales par alexie
Tout
d’abord, lorsque je suis arrivée au Cégep de Sherbrooke j’ai vraiment été
impressionnée par la grandeur du campus alors je me suis
sentie dépaysée et seule. Heureusement, ce sentiment ne dura pas bien
longtemps, car je me suis rapidement sentie à ma place au Cégep de Sherbrooke
et j’ai également trouvé d’autres étudiants dans la même situation que moi qui
sont devenus mes amis au fil du temps.
J’ai commencé mes études postsecondaires en sciences humaines (profil études internationales) au Cégep de Sherbrooke à l’automne 2012. Lorsque je m’étais inscrite en sciences humaines au printemps précédant, j’avais entendu beaucoup d’idées discriminatoires au sujet de ce programme d’étude et, à vrai dire, ça m’insécurisait un peu. C’est-à-dire qu’il est courant d’entendre des phrases du genre << sciences humaines, sciences inutiles>> ou bien << les sciences humaines c’est fait pour ceux qui ne savent pas ou aller ou pour les paresseux. >> et ce genre de fausses prémisses me faisaient penser que je n’apprendrais probablement pas grand-chose dans ce programme. J’ai quand même choisi ce programme parce que c’était le plus rapide et le plus spécialisé pour me former avant la suite de mes études en service social à l’université.
Par contre, lorsque je suis arrivée au Cégep, j’ai été agréablement surprise. En fait, dès la première semaine, je me suis sentie tout à fait intéressée par ce que les enseignants nous apprenaient. De toute ma scolarité, je n’ai jamais eu autant envie d’assister à des cours et de faire mes études. Les notions que j’ai apprises dans ce programme m’ont permis de me former un esprit critique et de mieux comprendre tous les enjeux de la société actuelle. En somme, les sciences humaines pour moi n’ont pas seulement été qu’un passage obligatoire du secondaire à l’université, mais une expérience de vie qui m’a énormément appris sur moi et le monde dans lequel je vis. Si mes études collégiales étaient à refaire je choisirais les sciences humaines et, ce sans aucun doute!
Alexie Parenteau ( 2012-2014)
J’ai commencé mes études postsecondaires en sciences humaines (profil études internationales) au Cégep de Sherbrooke à l’automne 2012. Lorsque je m’étais inscrite en sciences humaines au printemps précédant, j’avais entendu beaucoup d’idées discriminatoires au sujet de ce programme d’étude et, à vrai dire, ça m’insécurisait un peu. C’est-à-dire qu’il est courant d’entendre des phrases du genre << sciences humaines, sciences inutiles>> ou bien << les sciences humaines c’est fait pour ceux qui ne savent pas ou aller ou pour les paresseux. >> et ce genre de fausses prémisses me faisaient penser que je n’apprendrais probablement pas grand-chose dans ce programme. J’ai quand même choisi ce programme parce que c’était le plus rapide et le plus spécialisé pour me former avant la suite de mes études en service social à l’université.
Par contre, lorsque je suis arrivée au Cégep, j’ai été agréablement surprise. En fait, dès la première semaine, je me suis sentie tout à fait intéressée par ce que les enseignants nous apprenaient. De toute ma scolarité, je n’ai jamais eu autant envie d’assister à des cours et de faire mes études. Les notions que j’ai apprises dans ce programme m’ont permis de me former un esprit critique et de mieux comprendre tous les enjeux de la société actuelle. En somme, les sciences humaines pour moi n’ont pas seulement été qu’un passage obligatoire du secondaire à l’université, mais une expérience de vie qui m’a énormément appris sur moi et le monde dans lequel je vis. Si mes études collégiales étaient à refaire je choisirais les sciences humaines et, ce sans aucun doute!
Alexie Parenteau ( 2012-2014)
Témoignage profil administration par jonathan
Mon entrée au Cégep fut très bien. J’avais un grand stress et de grandes attentes envers ce qu’est le Cégep. Je fus bel et bien surpris, car je m’attendais à une énorme différence entre le secondaire et le collégial. Ce ne fut pas le cas sur le coup. Je n’étais pas trop chargé de devoirs et mon horaire de cours n'était pas lourd comme au secondaire.
Par contre, au fil des sessions, j’ai commencé à être habitué et voir réellement la différence du secondaire. Cet environnement a été dur d’adaptation, car je ne connaissais littéralement personne de mon programme au départ. Ça l'a pris plusieurs semaines avant de me familiariser avec les membres de ma classe et de faire de nouvelles connaissances. Sans aucun doute, ce fut l’élément le plus stressant de mon entrée au collégial.
La principale différence, selon moi, entre le Cégep et le secondaire sont les cours. La différence est que l’encadrement est moins présent autour des élèves, car au collégial nous sommes considérés comme des étudiants plus responsables, donc si nous avons besoin d’aide, c’est à nous d’aller en demander. Donc, en quelque sorte, nous avons un degré de liberté, mais plusieurs ne sont pas assez matures pour le mériter, donc, ils échouent leurs cours. Ce ne fut pas mon cas, car je n'ai jamais eu de difficultés dans mes études, donc l’aide des professeurs m’était plus ou moins utile.
D'une autre part, je trouve que les cours sont beaucoup plus intéressants au Cégep qu’au secondaire, car il y a beaucoup de cours de culture générale et plusieurs cours sont directement liés à ce que l’on veut faire plus tard. En résumé, mon entrée au Cégep fut agréable, mis à part que j'avais du stress et un sentiment de crainte face à l'inconnu.
Jonathan Panneton (2011-2013)